Cette section est faite pour la rectification de menues imprécisions sur la monographie mais, suite aux nombreuses questions de nos lecteurs, également pour corriger les interprétations fantaisistes ou erronées des plans et autres documents, ainsi qu’à différentes affirmations d’un lecteur se prenant un évident plaisir à utiliser des plans non signés ni datés ni même clairement authentifiés plutôt que le plan de référence.

 

Cuisine : En fait, la cuisine n'existe plus sur le bateau, version de l'An 12 et c'est d'ailleurs précisé dans la monographie. Nous l'avons tout de même ajouté sur le plan, les modélistes aimant fabriquer et montrer ce genre de détail. Il est indiqué que le choix de la version que l'ont désire montrer est laissé à chacun.

 

On pourrait tout aussi bien montrer le canot figurant sur les photos du modèle du Musée. Nous ne l'avons pas fait parce qu'il ne figure plus dans la version de l'an 12 et surtout parce que nous manquions totalement d'éléments fiables pour en dessiner une version valable.

 

Manoeuvre de la barre: La barre franche serait mieux saisie à plat pont, mais là encore, il s'agit uniquement de montrer que le bateau peut être barré soit avec une barre de combat, soit avec une barre franche. Et la barre franche figure en place sur le plan du Génie Maritime.

 

Drome d'avirons : Les premiers documents disponibles (ainsi d'ailleurs qu'une série e photos d'un caïque de flottille montrent des potences pour saisir les avirons. Rien par contre sur les documents de l'époque du BC an12. On peut les supposer posées à plat pont ou sur des potences. A chacun de choisir ce qui lui semble le plus judicieux.

 

Coulisses du canon de campagne. Annexe 5 du titre 4 page 145. Au cas où la cuisine ne serait pas représentée, on pourra prolonger les coulisses du Gribeauval vers le centre du bateau. A noter toutefois les commentaires d'un spécialiste reconnu du Gribeauval dont l'opinion est que si le Gribeauval doit servir alors qu'il se trouve à bord, il ne peut le faire qu'en tirant ''en butte'', c'est à dire parfaitement immobilisé.

 

Page 138 de la monographie, je note une erreur d’impression : Au lieu de : On les place de 7 pieds en 7 pieds, leur diamètre est de 9 lignes.

Rectifier comme suit : On les place de 3 pieds en 3 pieds, leur diamètre st de 9  lignes

 

Un lecteur nous a reproché un manque de solidité des coulisses du canon de 24 qui n'iraient pas se fixer sur les apotres. A l'appui de son raisonnement, il a proposé un plan (archives de Cherbourg 2G2 298) présenté comme le plan d'origine ce qui est faux. Nous avons maintes fois insisté sur le fait que notre travail est basé sur le plan de Vincennes SH 320. Les coulisses ont été dessinées en suivant strictement les dimensions indiquées dans le devis de Forfait, les auteurs de la monographie ne se sentant pas assez téméraires pour apporter des modifications aux indications données par le constructeur lui même. Quant à la solidité des coulisses, je ne vois pas où est le problème, elles prennent sur les baux ce qui est largement suffisant pour garantir leur bonne tenue. 

Notons que le même contempteur nous reproche également l'interruption des fourrures de gouttière sur l'avant sans même se rendre compte que si les fourrures sont ininterrompues, elles interdisent précisément de prolonger les coulisses jusqu'aux apotres.

Dans la cale

- Le parc à boulets au pied des coffres. N'apparait pas sur le plan de référence SH320 de Vincennes. Le seul document disponible dit ''Un tonneau de lest en boulets''

- La cambuse : Elle est signalée sur les plans. Voir la planche 14

- La soute aux poudres : Elle est indiquée très clairement sur le plan de référence SH320

- L'escalier de sortie pour la cinquantaine de fantassins logée dans la cale, (incroyable, mais oublié sur les plans de la monographie). Ce n'est certainement pas un oubli. Le devis d'armement, pourtant très précis et très complet, ne signale nulle part la présence d'une échelle. Une lecture plus attentive aurait permis à ce contradicteur systématique de le réaliser. Un fantassin, même de taille moyenne n'a pas la hauteur sous barrot suffisante pour se tenir debout dans la cale et aura une bonne partie du corps dépassant le niveau du pont. Une simple épontille à marche est donc largement suffisante

- L'accès au logement des officiers. Se fait fort logiquement par la seule ouverture disponible donnnt sur cette chambre et clairement visible sur le plan du navire. Le même contradicteur m'ayant un jour soutenu qu'un escalier de descente arrivait directement dans la soute aux poudres, je laisse le lecteur décider du sérieux de ce genre de remarque.

Sur le pont :

- Les gouttières. Voir mon commentaire précédent concernant également les coulisses du canon de 24

- Les coulisses amovibles. La monographie indique clairement leur système de fixation sur les barrots de pont ce qui les fait obligatoirement dépasser le niveau du pont. L'écoutille ne peut donc qu'être posée sur les coulisses.

- La grande bitte (le traversin a été supprimé dans sa partie centrale) Le plan de référence indique très clairement la présence du traversin. Aucune raison de le supprimer

- L'écoutille de descente/montée pour les fantassins logés dans la cale, Elle est inexistante sur les plans de référence que ce lecteur s’obstine à ne pas vouloir utiliser

- l'écoutille d'accès à la cambuse, Même remarque, elle est inexistante sur les plans de référence

- L'écoutille d'accès aux soutes aux poudres et au logement des officiers, (les panneaux de ces 3 écoutilles ne sont pas encore présentés sur le modèle) Les panneaux sont inexistants sur les plans de référence et les auteurs de la monographie sont trop modestes pour se permettre de corriger les plans du constructeur

- Les coulisses du canon de campagne : Voir les plans N° 17 et 18

- Le coffre d'armes : Un oubli en effet que je prie les modélistes de bien voulor excuser

- Les fargues et les tolets: Les auteurs maintiennent le dessin disponible sur les plans proposés

- La drome des avirons : (car il faut bien les ranger quelques part ces 30 avirons de presque 6 m.) Aucune indication dans les documents disponibles et les auteurs de la monographie se gardent d'inventer des accessoires inexistants